La maison forte

A proximité du prieuré, s’étend le domaine de la puissante famille dauphinoise Copin de Commiers qui prend le nom de Copin de Miribel en 1713, puis Seigneurs de Montbonnot.
Alliée à la famille du Bonnet, elle possède les deux tiers des terres de la communauté de Saint-Nazaire et plusieurs membres de cette famille sont titulaires du prieuré de Saint-Nazaire de 1659 à 1760.

LA MAISON FORTE DE MIRIBEL
Deux archères subsistent, l’une au-dessus de la porte d’entrée desservant la tour d’escalier, la seconde à l’opposé. La tour d’escalier, aujourd’hui arasée au niveau du toit du corps de logis, et les archères permettent de qualifier cet édifice de maison forte.

 

Selon le parcellaire de 1698, Ennemond Copin du Bonnet conseiller au Parlement du Dauphiné, est propriétaire de deux habitations et d’une grange.

1 : LA GRANGE DE MIRIBEL

2 : LA MAISON FORTE DE MIRIBEL

 

L’une des maisons décrite comme « le château et sa terrasse », correspond à une bâtisse avec une remarquable terrasse soutenue par un mur en pierres du Manival. Elle surplombe le hameau du Moulin. Le corps de logis de forme rectangulaire s’élève sur trois niveaux. Sa façade Sud-Ouest conserve une tour d’escalier à vis en demi-hors-oeuvre et des fenêtres à meneaux et croisée de pierre pouvant être datées du début de la Renaissance.

Cette maison reste dans cette famille jusqu’en 1871. En 1921, la famille Portigliatti l’aménage en boucherie et abattoir. Elle y exerce son activité jusqu’en 1970. Le bâtiment a gardé la tête de boeuf en ciment moulé et son enseigne au-dessus de la porte d’entrée jusqu’en 2010, lorsque les nouveaux propriétaires rendent à la maison forte son cachet d’origine.

 

La grange à trois nefs

Ce bâtiment en pierre calcaire, aux angles et encadrements d’ouvertures en pierre de taille est une grange étable de dimensions imposantes : la ferme centrale de sa charpente présente un entrait, poutre transversale, de près de 14 mètres.

LA GRANGE DE MIRIBEL
Dépendance de la maison forte de Miribel, la grange à trois nefs est ainsi dénommée du fait de son architecture organisée en trois travées ayant chacune leur fonction.

La nef principale était utilisée pour le stockage du fourrage, le parcage des chars et comme aire de battage. Les deux nefs collatérales servaient d’abris pour le bétail, l’une pour les moutons et les chèvres, l’autre pour les bovins.

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